Placer son argent dans une assurance-vie est à la portée de tous : il s’agit d'ailleurs de l’un des placements qui séduisent le plus les Français. Toujours est-il qu’il vaut mieux prendre en compte certains critères pour rentabiliser votre placement et surtout, afin qu’il soit en accord avec vos objectifs financiers et patrimoniaux.
Bien déterminer ses motivations
L’assurance-vie permet avant tout d’épargner, mais pour différentes motivations, pour chacun. Exemple :
- pour faire fructifier un capital sur le court ou le moyen terme : celui-ci sera réinvesti dans d’autres produits de placement en vue de diversifier
- pour se constituer une épargne solide sur le long terme : cette option permet de financer un projet, garantir l’avenir de vos proches, voire préparer votre retraite, sur le très long terme.
C’est donc en fonction de votre horizon de placement que vous déterminerez la durée de vie de votre contrat.
Le choix de son assureur
Votre assureur est une compagnie qui doit être financièrement solide, puisqu’elle gère votre argent sur le long terme, voire jusqu’à votre départ à la retraite. Veillez donc à bien analyser ce paramètre avant de choisir où vous ferez fructifier votre argent.
Les autres points à analyser sont les suivants :
- ce que propose votre assureur en termes de supports : fonds en euros, unités de comptes (UC), fonds en eurocroissance. En ce qui concerne les UC, scrutez les actifs disponibles (OPCVM, trackers, placements immobiliers, placements atypiques). La composition du portefeuille diffère en effet d’un assureur à l’autre
- la disponibilité et la qualité des conseils : important de vous assurer que votre conseiller en assurance-vie vous accompagne tout au long de la durée de détention de votre contrat, et qu’il est disponible à tout moment
- la disponibilité des différents modes de gestion : sous mandat, libre ou pilotée : tous les assureurs proposent en principe ces différentes options
- les garanties disponibles : certains assureurs proposent celle dite “plancher” pour garantir un capital minimum
Le choix de son assurance-vie
En ce qui concerne le choix de votre assurance-vie, la comparaison des taux de rendement n’est pas le seul critère à considérer. Évaluez aussi les différents frais, qui sont malheureusement incontournables, et qui diffèrent d’un contrat à l’autre. Des frais trop importants pourraient amenuiser les performances de votre assurance-vie : vigilance sur ce point. Les comparatifs peuvent se faire en ligne. Vous pouvez aussi demander l’avis d’un conseiller en gestion de patrimoine indépendant.
À noter que si vous venez de signer un contrat et que vous souhaitez vous désengager, vous disposez d’un délai de rétractation qui est de 30 jours calendaires.
Le choix du meilleur moment pour dénouer son contrat
Si vous avez opté pour le contrat en cas de vie, vous pouvez le racheter à tout moment. Ce, à la différence du contrat en cas de décès, dont le dénouement n’a lieu qu’à cette échéance et dont les bénéficiaires sont ceux ayant été préalablement désignés par vos soins.
Le rachat du contrat, c’est-à-dire la sortie en capital, peut être effectué à votre guise, sans contrainte. Toutefois, pour bénéficier d’une fiscalité avantageuse, qui est la déduction des versements pendant la phase d’épargne, songez à conserver votre contrat pendant une durée minimale de 8 ans.
Par ailleurs, un retrait en capital de manière partielle vaut mieux qu’un rachat total, du point de vue fiscal. Ce, si vous avez réalisé d’importants encours.
Notons également que si vous avez décidé de ne pas sortir en capital, vous pouvez toujours destiner votre assurance-vie pour la préparation de votre retraite et donc, pour sortir en rentes.